Bravo la France…

Chirac-Le Pen au deuxième tour : le cauchemar du 21 avril 2002...

Chirac-Le Pen au deuxième tour : le cauchemar du 21 avril 2002…

Bravo la France. Toi qui a montré l’Autriche du doigt quand ils ont mis un nazi à sa tête, toi qui a refusé de recevoir Berlusconi le fasciste parce qu’il n’était pas assez démocrate, toi qui te proclame pays des droits de l’homme et de la démocratie, voilà que tu te mets à les imiter…

Bravo les neuneus de la droite. Au lieu de s’inquiéter pour la démocratie, Douste-Blazy et Juppé se sont ouvertement réjouis de ces résultats parce qu’ils sanctionnent l’action du gouvernement… Alors c’est ça aujourd’hui défendre une couleur politique, c’est pourrir la gauche si on est de droite et démonter la droite si on est de gauche ?
Ben oui, c’est ça, c’est trop souvent ça, ça a été ça toute la campagne ! Lu dans le nouvel Obs il ya quelques semaines, extrait de l’excellente chronique hebdomadaire de François Raynaert :

Oui, la campagne est ratée et morose… Plus d’idées ni à droite ni à gauche, donc on se rabat sur les petites querelles de personnes et les coups bas, et c’est affreux…

Bravo la gauche, plurielle ou extrême… Incapables d’accorder vos violons, incapables de communiquer, c’était vraiment une super idée de présenter cinq ou six candidats. Bravo aussi Arlette, super aussi un soir comme ça de rejeter tout l’échec sur Jospin, un peu facile. D’habitude je te trouve rigolote mais pour une fois, tu m’as pas fait marrer.

Bravo, les abstentionnistes et les contestataires. “De toutes façons ça ne changera rien”, “c’est couru d’avance…”, “ça sera Chirac Jospin au deuxième tour…” Toujours persuadé que ça sert à rien d’aller voter ou de voter utile ? J’espère que vous êtes en paix avec votre conscience, moi qui suis allé voter je sais déjà que je vais mal dormir, faire des cauchemars, voir des pitbulls et des croix gammées partout…

Bravo enfin l’extrême droite. Belle mobilisation, vraiment. Vingt pour cent des voix exprimés ça fait pas loin de 6 millions de fachos… Oulà, va falloir que je songe à changer de pays, moi.