Puisque je pars…

Je m’en vais. J’ai décidé de changer de vie pendant un an : en septembre prochain, je pars à la découverte de l’Afrique … pour l’aventure de ma vie !

depart-new-lifeL’idée dormait en moi depuis des années… Un voyage et une rencontre ont suffi à concrétiser ce rêve. Il y a exactement un an, dans un petit village du Sénégal, je croisais par hasard une collègue instit’, lyonnaise comme moi, en séjour pour le compte d’une association à but éducatif. Nous avions parlé du projet qu’elle avait monté avec une amie, en passant un an dans ce village de la brousse sénégalaise… Nous nous sommes revus en septembre, je suis entré dans l’association (Jángalekat, pour un coup de pouce à l’école sénégalaise), séduit par cette action. Et puis, un matin comme tous les autres… « Et si je partais, moi aussi ?»

J’ai fini de croire au hasard : je préfère considérer ce voyage et cette rencontre comme d’heureuses coïncidences survenues dans mon existence à un moment idéal. Je suis à une période de ma vie où rêver et envisager ne me suffisent plus : j’ai besoin de donner corps à mes projets, à mes envies !

play_circle_filled
pause_circle_filled
Daniel Balavoine – L’envie
volume_down
volume_up
volume_off

Tous les gens au moins à un moment de leur vie ont envie de faire quelque chose, des choses comme ça… et je crois que malheureusement les gens laissent trop souvent… trop souvent passer l’envie. Je crois que c’est quand on a envie qu’il faut les faire. Parce que peut-être que dans un an ou dans deux ans j’aurais plus envie pour diverses raisons je sais pas, devant l’impuissance, parce que c’est une goutte d’eau dans le désert… Alors je sais qu’en ce moment j’ai envie de le faire, et tant que cette envie me soutiendra, et bien je continuerai… C’est banal, c’est très banal… (Daniel Balavoine)

J’ai en moi ce besoin d’aventure et d’action, ce désir d’évasion et d’ailleurs, de rencontres et de paysages nouveaux ! Face à cette envie, je suis libre comme l’air, rien ne me retient vraiment…

Pas de contraintes familiales, ni femme ni enfants, c’est plus simple quand on veut partir ! Restent tous les autres, la familia, les zinzins, les zamis… Mes racines, mes attaches et mes amitiés sont réelles, sincères. Je quitte pour un an ceux que j’aime mais je sais qu’à mon retour, nous nous retrouverons – et tout sera plus fort. Comme tout l’est déjà depuis l’annonce de mon départ…

Sur le plan professionnel, l’Éducation Nationale m’a accordé un an de “mise en disponibilité pour convenances personnelles”. En clair, je fais ce que je veux pendant un an, et j’ai la garantie de retrouver un poste – et un salaire – à la rentrée 2003. Matériellement, j’ai de quoi m’autosubvenir pendant un an, grâce à quelques économies personnelles ainsi qu’à la générosité de mon entourage, qui a donné sa bénédiction à mon départ en subventionnant largement mon projet !

Et le site, me direz-vous ?… Et ben, pendant un an, « y’aura rien là », enfin rien de nouveau en tout cas ! Que les choses soient claires, je n’ai pas l’intention de le gérer depuis l’Afrique, je ne veux pas reproduire là-bas ma petite vie d’ici, je veux vivre autre chose… Je me contenterai de donner de temps à autre de mes nouvelles sur le forum des zinzins !