La grammaire est une chanson douce

Fantaisie joyeuse, ce petit roman de l’académicien Erik Orsenna nous emmène faire une promenade dans la ville des mots, pleine d’humour et de poésie, où les règles s’énoncent avec légèreté.

Présentation de l’éditeur

la-grammaire-chanson-douce-livreLa grammaire est une chanson douce est une fantaisie joyeuse. Jeanne, la narratrice, pourrait être la petite sœur d’Alice, l’héroïne de Lewis Caroll, précipitée dans un monde où les repères familiers sont bouleversés.

Avec son frère aîné Thomas, elle voyage beaucoup : leurs parents sont séparés et vivent chacun d’un côté de l’Atlantique. Un jour, leur bateau fait naufrage et, seuls rescapés, et privés de leurs mots, ils échouent miraculeusement sur une île inconnue. Accueillis par Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur, ils découvriront un territoire magique où les mots mènent leur vie : ils se déguisent, se maquillent, se marient.

C’est une promenade dans la ville des mots, pleine d’humour et de poésie, où les règles s’énoncent avec légèreté. Les tribus de verbes et d’adjectifs, les horloges du présent et du passé s’apprivoisent peu à peu, au rythme des chansons douces de Monsieur Henri.

A propos de l’auteur…

Erik Orsenna est un romancier et académicien français. Après avoir été conseiller culturel de François Mitterrand de 1981 à 1984, il est aujourd’hui membre de l’académie française depuis 1998. Il a obtenu le prix Goncourt en 1988 pour L’exposition coloniale.

Moi, c’que j’en dis…

Les mots, c’est comme les notes. Il ne suffit pas de les accumuler. Sans règles, pas d’harmonie. Pas de musique. Rien que des bruits. La musique a besoin de solfège, comme la parole a besoin de grammaire.

Erik Orsenna

Erik Orsenna

J’avais découvert Erik Orsenna en rentrant d’Afrique, au travers d’un roman exceptionnel, Madame Bâ. J’avais pris beaucoup de plaisir à découvrir l’été dernier Dernières nouvelles des oiseaux… J’ai retrouvé la même poésie dans La grammaire est une chanson douce. J’aime ce regard neuf, libre et ouvert sur le monde de l’écrit, à mille lieues d’une vision figée, vide de son sens, telle que nous sommes nombreux à l’avoir appris (le GN en bleu, le GV en rouge, les compléments circonstanciels en vert !).

Petit bijou de culture et d’humour, accompagné de gracieux dessins et de la musique douce d’Henri (Salvador bien sûr), dit des choses importantes tout en rendant heureux. Comme un roman, dirait Pennac ! A faire lire aux enfants, aux parents et… aux enseignants !

En ce qui me concerne, c’est fait… je m’en vais de ce pas approfondir le sujet sur le site officiel qui prolonge l’esprit de ce livre vraiment essentiel, et surtout pas réservé aux pédagos !