Mon zinzin du Québec

Déjà six mois que mon zinzin Seb suce la moelle secrète de la vie et s’enivre d’insouciance au Québec. Il a bien raison, pourvu qu’ça dure !
Mon zinzin du Québec

Mon zinzin du Québec

Mine de rien, ça fait déjà six mois qu’il est parti. Six mois que “p’tit zinzin” (le plus jeune des cousins de la familia) vit au Québec. Apparemment, il y travaille un peu de temps en temps à coups de p’tits boulots. Apparemment, il en profite aussi un max, à tel point qu’il a même pas le temps de tenir son blog Montréal et moi à jour… Ses rares billets sont pourtant très inspirés.

J’aime bien les coïncidences. En l’occurrence, il y a deux évènements à fêter ce 23 septembre 2008 : les 6 ans de mon départ en Afrique par la route, et les… 26 ans de mon zinzin du Québec !

A la mi-temps de son grand voyage initiatique à lui, mon zinzin s’interroge : “Et après, je fais quoi ? Peut-être repartir sur la route…” Carpe diem mon zinzin ! Profite de tout ce qui s’offre à toi, tu seras peut-être demain dans les grands espaces en Alaska

J’ai bien pensé à toi il y a quelques jours, en découvrant un article du monde intitulé Au royaume de l’insouciance. La journaliste y raconte comment, au Danemark, de plus en plus de jeunes, leur diplôme en poche, choisissent délibérément un chemin de traverse avant de poursuivre leurs études ou d’entrer dans le monde professionnel.

Est-il pensable, le bac en poche, de se dire qu’on a tout le temps – cinq, huit, pourquoi pas dix ans – pour flâner, butiner, tâtonner, explorer, à la recherche de soi, et d’une voie idéale menant à l’épanouissement ? Est-il concevable, enfin, d’étendre cette période délectable de la “jeunesse” sans la moindre anxiété d’origine matérielle ou de recherche d’emploi ? Mieux : avec la quasi-certitude que les virages, secousses, et multiples expériences du parcours – fût-il vagabond et chaotique – éveilleront chez un employeur potentiel respect, admiration… et se monnaieront ?

L’article tout entier vaut vraiment le détour (lisez-le !). Continue à rouler ta bosse et à t’enrichir de tout cela mon zinzin, et tu écriras un jour des articles aussi bons dans des titres aussi prestigieux – ou alors tu feras tout autre chose encore plus épanouissant et résonnant. En attendant, continue à t’enivrer du Québec et passe-bien le bonjour à tous nos cousins de là-bas. Je redécouvre à travers toi cette proximité culturelle et familiale avec une région qui m’attire très fortement.

Je te dédie deux chansons d’artistes québécois pour terminer, je n’ai pas réussi à choisir… La première est l’oeuvre des Cowboys Fringants (La Sainte Paix). La seconde est de Lynda Lemay et parle des “maudits français” qui tombent en amour avec le Québec…! Bon anniv’.

Les Cowboys Fringants – La Sainte Paix

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Les Cowboys Fringants - La Sainte Paix
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Lynda Lemay – Les maudits français

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Lynda Lemay - Les Maudits Français
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Une réflexion sur “Mon zinzin du Québec”

  1. Merci de faire ma promo ici !!!
    Je viens de lire l’article du Monde qui est excellent… Les quelques phrases que tu as choisis, il faut le dire, correspondent totalement à mon état d’esprit, à ceci près que pour moi le bac, c’est déjà loin !!
    La chanson de Linda Lemay, elle est vraiment drôle car assez fidèle à ce que je vis ici ! Si un jour je dis à une de mes colocs qu’elle est Canadienne, je me fais expulsé dans la seconde !!
    Enfin, et avant d’aller mettre en ligne le prochain article (je vous avais dit que je serais plus sérieux !), je tiens à nuancer un peu les termes de l’article. La jeunesse française n’est pas perdue et désespérer, je rencontre ici tous les jours des Français qui profitent pleinement de leurs belles années avec toute l’insouciance possible !