SNCF : c’est possible ! (…mais pas en idTGV)

Monter dans un train qui part avec 2 heures de retard, et arriver avec 4 heures d’avance, c’est fort non ?

sncf-tgv-neige-idtgv-754x400Les vacances de Noël s’annonçaient bien. On attendait plus de 2 millions de voyageurs sur les lignes de la SNCF. J’étais sur le quai de la gare ce vendredi soir, avec mon billet idTGV, le train de nuit new generation de la SNCF, en partance pour Paris. Pour occuper les huit heures du trajet, j’avais l’embarras du choix : dormir (voiture confort avec ambiance “idZen”), louer un film ou un jeu (“idZap”), enquiller les bières dans la voiture-bar (“idZinc”…), ou déchaîner mon corps dans la voiture-boîte (“idLounge”) !

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Malheureusement, les impondérables (et l’ultra-gauche, sûrement !) ont – encore – frappé la SNCF. Chutes de neige + rupture de caténaire à Aubagne = pagaille monstre sur les lignes et dans les gares en ce jour de grands départs. A Marseille, le TGV de 21h est sur le départ, mais avec 2h30 de retard. Pour l’idTGV de 23h30, rien n’est moins sûr…

A ce moment-là (23h30, donc), deux annonces consécutives ont bousculé le sort des choses et sauvé le début de nos vacances :

  • la première annonçait le départ imminent du TGV… de 21 heures ;
  • la seconde disait que le trafic était interrompu, et invitait tous les voyageurs à repousser leur départ !

On a pris un coup de sang, piqué un sprint jusqu’au bout du quai pour nous engouffrer dans la seule voiture encore ouverte du TGV de 21 heures… Comme dans les films, la porte s’est refermée juste après nous et le train a démarré !

Le seul petit problème (outre le fait qu’on n’avait pas de billet pour ce train-là), c’est que notre idTGV nocturne devait rouler à vitesse réduite pour nous déposer à 7 h du matin à Paris. Tandis que celui-là (idRiendutout) roulait beaucoup plus vite… On est arrivés en pleine nuit, à 3 heures du mat’.

Monter dans un train qui a 2 heures de retard, et arriver avec 4 heures d’avance, c’est fort non ? Mais ce n’est pas tout !

  • On a voyagé en première classe (sans voir de contrôleurs) ;
  • La SNCF nous a remboursé intégralement les billets idTGV ;
  • Un agent de service nous a même donné deux “bons” pour prendre le taxis sans payer pour rejoindre la gare du Nord.

Finalement… on a voyagé gratos de Marseille à Paris Nord. Où on s’est payé un café-croissant dans une brasserie animée comme en plein jour, en attendant le premier TER pour Soissons.

Je n’ai pas trop regretté mon voyage en idTGV.

3 réflexions sur “SNCF : c’est possible ! (…mais pas en idTGV)”

  1. c’est un scandale à double titre …
    D’abord Id TGV qui est un satellite de la SNCF qui s’autoconcurence. Imaginez seul l’objectif de cette type d’organisation.
    Ensuite abuser du service publique du train en voyageant en fraude et en se faisant rembourser après.

    Je suis choqué

    (mais content pour vous qui êtes des fervents utilisateur du train !)

  2. c’est justement contre idTGv que les cheminots font grèves….il ne faut pas prendre ses trains…ça ressemble à la SNCF, mais ce n’est pas la sncf et ça fait de la concurrence déloyal à l’entreprise public!

  3. A croire que les impondérables à la SNCF, c’est assez fréquent en témoignent les malheureux victimes qui ont mis cette année plus de 24 heures pour rejoindre Strabourg à Toulouse el jour de l’an je croiss