La poésie est dans la rue, moi aussi

Lorsqu’une manifestation d’enseignants se déroule en plein milieu du printemps des poètes, c’est une bonne occasion de rendre hommage aux mots qui vous ont fait sourire.

greve-reve-pascal-colratJe viens de retrouver ce poème dans un magazine qui voyageait avec moi depuis mes années étudiantes. Comme je voulais le conserver (car il me fait sourire à chaque fois que je le relis),… je conservais aussi le magazine entier !

Je choisis de le publier aujourd’hui puisqu’il rassemble à lui seul les deux principaux thèmes de l’actualité de cette semaine : la poésie et la rue. La poésie, puisque nous sommes en pleine semaine du Printemps des Poètes. La rue, puisque la semaine sociale est elle aussi bien chargée. D’ailleurs, le pavé m’attend

Ce poème est donc l’occasion pour moi d’une revendication poétique, pacifique et positive. “Dans grève, il y a rêve…”

Ding dingue bong

Ding dong sonnent mille clochettes
Ding dong par ce beau soir de fête
Ding dong résonne la rue
Ding dong j’crois qu’j’ai trop bu
Ding dong fait la ruelle
Ding dong tant d’étoiles dans le ciel
Ding dong font mes amis
Ding dong c’est beau la vie
Ding dong oh! la belle fille
Ding dong elle me sourit !
Ding dong résonne ma tête
Ding dong quand le pylône l’arrête
Frédérick Pastre

Poème paru dans l’irrégulomadaire lyonnais
Pictogramme n°11 spécial “la rue” (1995)

La poésie est dans la rue !

La poésie est dans la rue ! Ding dong Oh ! La belle fille…

@ voir en ligne : Le printemps des poètes

Une réflexion sur “La poésie est dans la rue, moi aussi”

  1. bonjour, furetant avec paranoïa sur le web, pour voir si ma vie privée n’y était pas étalé…..;)
    quelle ne fut pas ma surprise de tombé sur ce petit texte écrit suite a une beuverie magistrale lors de ma période punk, et quelle ne fut pas ma joie de constaté que ce petit morceau burlesque de ma vie de fêtard avait pu faire sourire aussi longtemps quelqu’un…

    merci à vous, énormément.

    frédérick Pastre

    PS: je me doute que l’ancienneté de l’article aidant, vous ne lirez pas mes remerciement naïfs, néanmoins, je ne pouvais que vous remercier d’avoir domicilié ce texte qui doit ce sentir si bien ici.