Mise à jour : je ne suis plus coopérateur de l’âge de faire depuis mars 2007.
J’ai découvert l’existence de L’Âge de Faire au détour d’une brève dans Libé. Trois lignes, un lien, clic ! Me voilà à la découverte d’un projet qui m’interpelle, qui consiste à créer “un journal indépendant et grand public, au service de la Nature, de l’Être humain et des Peuples”. Je creuse un peu le contenu du projet, je découvre les motivations de ceux qui le portent, j’entrevois aussi leurs espoirs et leurs rêves…
L’imagination ne sera jamais au pouvoir, il faut se rendre à l’évidence, il nous faut recréer du pouvoir là où est l’imagination.
Parmi les articles du premier numéro (sorti en octobre-novembre 2005), l’annulation de la dette des pays pauvres, un dossier sur le mythe de la croissance infinie, la simplicité volontaire, les coopératives d’agriculture paysanne, la réduction des déchets… autant de sujets qui me parlent et alimentent ma réflexion depuis quelques mois.
C’est un message d’Alain Duez (l’initiateur du projet) sur la liste de diffusion du site qui achève de me convaincre :
… Pour proposer une “alternative” au “grand public”, je crois qu’il faut une bonne dose d’enthousiasme et un grand détachement par rapport aux “résultats”. L’important, c’est de le faire. Nous allons le faire parce que nous avons quelque chose à partager. C’est un peu comme une histoire d’amour : on ne s’engage pas avec quelqu’un pour obtenir un résultat, mais parce que l’on sent que c’est cela que l’on a envie de vivre à ce moment là.
Parvenir à toucher un public le plus large possible, c’est parvenir à toucher le cœur des gens. Le langage, les idées, les références culturelles nous séparent, mais si nos propos touchent à l’essentiel de ce qui est humain, si nous posons les bonnes questions, si nous écoutons ce qui nous est dit, si nous parlons à partir de ce que nous sommes, je suis sûr qu’il y aura un écho. (Alain Duez, initiateur du projet)
J’ai donc décidé de devenir coopérateur du projet, en m’engageant à diffuser 25 exemplaires de l’âge de faire chaque mois pendant un an.
- Parce qu’il est “plus utile d’allumer une petite lampe que de se plaindre de l’obscurité” (Lao-Tseu).
- Parce que j’ai envie de contribuer à la diffusion d’une information libre, consciente, responsable et que “bien informée, l’opinion est une force capable de contrarier le dessein des maîtres du monde”.
- Parce que j’ai envie de participer à cette aventure humaine que constitue le lancement d’un journal qui défend une cause d’intérêt général, écologique et citoyenne, et que j’ai envie de croire que L’Âge de Faire peut réellement contribuer au réveil salutaire.
Parrainer le projet, c’est prendre sa part de responsabilité, en vendant bénévolement à son entourage, 25 journaux par mois à un demi €.
Le plus difficile, c’est bien de réussir le lancement du journal… L’idée consiste à créer un réseau de lancement, avec 4 000 personnes ou petites associations qui s’engagent à prendre la responsabilité de diffuser 25 journaux chaque mois, pendant la première année de vie du journal.
Concrètement, je verse mensuellement 12,5 € soit le prix des 25 journaux que je reçois en retour par La Poste. Ma responsabilité est de les faire découvrir localement à mes voisins, amis, parents, collègues de travail, etc. , soit en les donnant, soit en les revendant. Pour m’accompagner dans ma tâche, j’ai déjà mobilisé plusieurs “têtes de réseau” de mon entourage (Philou, Jacques, Karine…) et mes 25 exemplaires sont partis comme des petits pains ! J’en ai gardé juste quelques-uns pour distribuer à la familia au cours du réveillon de Noël… J’aurais pu en distribuer 50 sans problèmes.
Le journal – évidemment dénué de toute la pollution mentale que constitue la publicité – n’est pas disponible en kiosque : pour vous le procurer, vous pouvez me contacter ou vous abonner en ligne, ou devenir coopérateur vous aussi ! On est tous à “l’âge de faire”, on peut tous participer à cet effort, ne serait-ce qu’en acceptant de jeter un œil même discret au contenu de ce numéro un…
L’essentiel est que les 16 pages d’information finissent dans les mains du grand public, qu’il ait le temps de la découverte avant de s’abonner. “Avec 4 000 coopérateurs qui s’engagent à faire cet effort, au bout d’un an le journal aura ses 100 000 abonnés et sera autonome. Sans endettement, nous aurons offert au grand public la source d’information éco-citoyenne indépendante à laquelle il a démocratiquement droit.”
C’est un projet citoyen, une entreprise d’intérêt général à capital humain et à responsabilité partagée. Pour le dire comme je le pense, je suis très enthousiaste et cette aventure-là me branche bien !
@ lire aussi : Remous à l’Âge de Faire