Noël était passé depuis deux jours. Une soirée plutôt tranquille s’annonçait, entre deux réveillons et quelques bonnes tables partagées avec la famille et les amis, ici et là. Et puis finalement, je me suis embarqué pour la Mongolie avec deux potes : Bruno Solo et Frédéric Lopez. En terrain connu ? Non, en terre inconnue…!
J’aime bien Bruno Solo. Le bonhomme, sa liberté de ton, sa sensibilité, ses engagements… A vue de nez, je me disais qu’il avait un bon profil pour cette aventure. Je ne me suis pas trompé…
J’aime bien Frédéric Lopez. Je ne connaissais pas trop son émission en fait. J’avais attrapé des bouts comme ça, Muriel Robin en Namibie, Palmade au Niger… Mais c’était la première fois que je me posais totalement pour partager un voyage avec lui. Sensible et discret, il parvient à faire partager l’émotion et les sensations de son invité tout en sachant se faire oublier quand il le faut. Je veux son boulot !
Beaucoup rêvent d’être invités par Frédéric Lopez et d’avoir « Rendez-vous en terre inconnue ». Très peu sont élus. Bruno Solo fait partie de ceux-là. Il mesure la chance qu’il a eue et la magie de ce qu’il a vécu.
Ni l’invité, ni la destination ne sont choisis au hasard. L’humour, l’humanité et la générosité de Bruno Solo lui ont permis de créer rapidement une relation riche avec son hôte. Ce n’est pas donné à tout le monde. J’imagine assez mal Cauet ou Johnny Hallyday dans un trip comme ça, si loin de Saint Tropez…
Ce jour-là, Bruno Solo est donc déposé au beau milieu de la steppe mongole. La Mongolie, c’est la plus faible densité de population au monde : 2,6 millions d’habitants sur un territoire grand comme trois fois la France ! Il a rendez-vous avec Batbayar, un personnage assez incroyable…
Un fier mongol, éleveur de chevaux, un peu bourru au premier abord, mais doté d’une immense sensibilité et qui aime ses chevaux au moins autant (sinon plus…) que ses propres enfants. Un sage aussi, attaché à sa terre, à sa culture et ses traditions et qui enseignera à Bruno Solo un proverbe mongol qui semble le définir entièrement :
Ne vends jamais cette terre, même si Dieu te le demande…
De l’humour (un sourire de bout en bout) et de l’émotion (quelques larmes), du rêve (bien éveillé) et du dépaysement (les yeux grands ouverts) : je n’ai trouvé que des raisons de m’enthousiasmer en partageant cette aventure en terre mongole, terre désormais moins inconnue – que je me verrai bien découvrir un des ces jours.
Quand au gars Bruno Solo, il est vraiment formidable… dans ce trio !
Bruno Solo chez les cavaliers mongols