Mon cher St Valentin, je ne connais pas vraiment ton histoire et je préfère ne pas savoir comment un saint comme toi a pu se laisser manipuler au point d’incarner aujourd’hui cette immense escroquerie mercantile que constitue la fête des amoureux.
Mon cher St Valentin, j’ai encore une fois complètement oublié ta fête cette année (c’était il y a deux semaines ? trois semaines ?). Pire, je n’en ai même pas honte. D’ailleurs, celle que j’aime ne m’a adressé aucun reproche. Mieux, elle a fait sien un merveilleux slogan que je proclamerai désormais chaque 14 février, en chantant avec Zazie…
J’en vois des qui s’donnent,
Donnent des bijoux
Dans le cou
C’est beau mais quand même
Ce n’sont que des caillouxDes pierres qui vous roulent, roulent
Et qui vous coulent
Sur les joues
J’aime mieux que tu m’aimes
Sans dépenser tes sousMoi je m’en moque
J’envoie valser
Les truc en toc
Les cages dorées
Toi quand tu m’serres très fort
C’est comme un trésor
Et ça, et ça vaut… de l’or
(Zazie – j’envoie valser)
Sans rancune, Saint Valentin !
Bonjour Cyril,
J’ai trouvé ton site par hasard (je faisais des recherches sur “Amélie Poulain”), et je suis ravie ! Je n’ai pas fini de l’explorer mais je reviendrai. Je voulais simplement dire que je suis entièrement d’accord avec toi en ce qui concerne la Saint Valentin. Cette fête est d’un triste. Tout le monde se croit obligé d’offrir quelque chose ce jour là. C’est tellement mieux d’avoir des surprises et lorsqu’on t’offre quelque chose sans que ce soit prévu, on sait au moins que ça vient du coeur.
J’ai aussi beaucoup apprécié de pouvoir écouter cette superbe chanson de Zazie que j’avais oublié.
Félicitation pour ton site et merci pour ce rayon de soleil que tu m’as apporté, merci de te battre pour le vrai bonheur.
Je vais te faire un petit coup de pub auprès de mes contacts.
Bonne journée à toi.
L’Amour sur ordonnance ?
Effectivement, il ne faut pas sombrer dans un mercantilisme effreiné pour la saint Valentin. Ce n’est pas ça, l’amour, même si faire un cadeau est un moyen comme un autre de montrer que l’on pense à l’autre. L’amour, ça ne se décrète pas, ça ne se planifie pas. C’est là ou c’est pas là.
Un objet, si beau soit-il, ne remplacera jamais le coup de fil que l’on n’a jamais donné à quelqu’un qui espérait un signe un 14 février… et pas seulement ce jour là…