Je viens de finir la lecture d’un ouvrage des plus utiles : Consommateurs, attention ! Savoir pour mieux acheter, par Florence Amalou, aux éditions Philippe Rey.
Présentation de l’ouvrage
Pourquoi nos fruits et nos légumes n’ont-ils plus de goût ? Sait-on que les produits light n’empêchent pas de grossir ? Que manger bio n’est pas forcément meilleur pour la santé même si cela aide à sauvegarder la nature ? Qu’il devient de plus en plus difficile de trouver des matières premières sans OGM ? Que les cosmétiques n’ont souvent pas les vertus clamées dans les publicités ? Que le commerce équitable aide vraiment des petits producteurs du Sud à survivre ? Qu’un certain nombre des cancers sont peut-être déclenchés par les produits ménagers que nous utilisons chaque jour dans nos foyers ? Qu’une famille de quatre personnes produit une tonne et demie de déchets par an et qu’ensuite, en France, personne ne sait quoi en faire ?…
Acheter c’est agir. Mais que faut-il acheter ?
Chaque année, des milliers de nouveaux produits, de marques et de labels s’offrent à nous dans les rayons des grandes surfaces. Dans cette jungle, les producteurs et les commerçants rivalisent d’imagination pour séduire, convaincre ou… camoufler.
En s’appuyant sur des enquêtes de terrain et des études sérieuses, ce livre apporte des réponses aux questions que chacun se pose aujourd’hui. Il offre également bon nombre de conseils pratiques pour tenter d’y voir plus clair.
Un guide indispensable pour devenir un consommateur averti.
Florence Amalou est journaliste au Monde. Elle a publié Le livre noir de la Pub (2001).
Moi, c’que j’en dis…
Utile. Eclairant. Nécessaire ! Parce que nous vivons dans des univers envahis de cette publicité qui cultive le mythe du “toujours mieux, toujours plus”, ce livre a le mérite de remettre les pendules à l’heure et de rappeler bon nombre de vérités sur tous ces produits dont on nous vante continuellement les vertus.
L’efficacité diabolique et cynique de la prose publicitaire impose cette prise de recul par rapport à la qualité de ce que nous achetons, et cette résistance à la consommation passive. Parce qu’il en va d’abord de notre santé, de la préservation de notre environnement et aussi, de notre porte-monnaie.
Pour parodier Sarkozy, il s’agit de passer d’une consommation subie à une consommation choisie (enfin lui, il utilise cette formule pour parler de l’immigration et c’est ach’ment moins pertinent…).
En bref, informez-vous et devenez consomm’acteur !