Je sommeillais sur mon canapé lorsque le flash infos d’M6 m’a interpellé : “Adieu à Carole Fredericks… La chanteuse s’est éteinte hier à Dakar à l’issue d’un concert…”
J’ai sauté sur mes pieds (‘comme si j’avais été frappé par la foudre’), je me suis frotté les yeux pour être sûr d’avoir bien compris l’incroyable nouvelle. Tout s’est bousculé dans ma tête, j’ai pensé instinctivement à ceux qu’elle a rejoint, Balavoine et Berger, “évidemment”… Et puis à Jean-Jacques, à Michael… à Manon aussi, et à tous ces fans qu’elle laisse orphelins de sa voix et de sa générosité !
J’allais chercher plus d’infos sur le net, et son site officiel me confirmait malheureusement la nouvelle… Je laissais un message dans le livre d’or puis j’appelais ma petite sœur pour pas garder tout ça pour moi ; je suis pas très pote avec la mort et j’ai toujours eu du mal à comprendre le sens d’une disparition. Celle-ci m’a touchée, m’a fait perdre pied un instant…
Et puis drôle de coïncidence, c’est arrivé à Dakar où j’atterrirai dans six semaines… instant de recueillement inévitable.
“Carole Fredericks !…” La première fois que j’avais entendu sa voix – et son nom -, c’était sur un vieux live de Goldman (Traces) qui présentait au public sa choriste emblématique. Aujourd’hui, quelle impression bizarre de l’entendre encore à la radio au milieu des enfoirés sur Le pouvoir des fleurs, ou sur la chanson “Il part” qu’elle interprétait seule dans l’album Rouge…
‘Elle’ part… et je me redis :
c’est la dernière fois… (JJ Goldman)
Salut Carole !