(A lire avec la bande originale de Yann Tiersen, petite musique du bonheur…)
J’ai aimé Amélie, son regard candide et profond, son sourire enjôleur, sa simplicité, sa timidité, sa générosité, sa sensibilité et son éclat. Il y a des rencontres comme celles-ci qui vous marquent à tout jamais…
J’avais découvert et aimé l’univers magique et loufoque de Jeunet dans l’inclassable Delicatessen ; je l’avais retrouvé dans La cité des enfants perdus… J’ai aimé Le fabuleux Destin d’Amélie Poulain avant même de l’avoir vu. Rarement un film m’avait procuré autant d’émotions, de vrais sourires et de fous-rires.
J’aime tout de ce film, chaque seconde, chaque image, chaque note de musique, chaque ambiance, chaque personnage, chaque expression, chaque scène, chaque dialogue…
Le fabuleux destin d’Amélie Poulain est en train de vivre un fabuleux destin – et ce n’est que justice, et ce n’est que bonheur. Mais le plus frappant, ce n’est pas l’immense succès que le film de Jean Pierre Jeunet obtient partout où il est projeté. Ce sont les liens évidents qu’il a su tisser avec les spectateurs, quel que soit leur âge, quelle que soit leur origine sociale, quelle que soit leur expérience de la vie. Comme si Amélie avait non seulement réussi à rendre les gens heureux, mais aussi à les rendre meilleurs. Ce qui, par les temps qui courent, il faut bien l’avouer, fait figure d’exception…
Bien sûr, j’ai craqué pour Audrey Tautou, extraordinaire de spontanéité et de charme, pour ses sourires contagieux et ses yeux rieurs, mais c’est Amélie que j’aime en elle, sa faculté à distribuer des petits morceaux de bonheur autour d’elle (aux personnages du film comme aux spectateurs), sa nature exceptionnellement généreuse, inventive et facétieuse.
En fait, je crois que je suis vraiment amoureux parce qu’Amélie me manque énormément… D’ailleurs je ne vais pas tarder à retourner la retrouver pour m’enivrer une seconde fois de son univers magique et dans lequel je me suis senti si bien !