Les Françaises s’imposent en finale devant la Russie, au terme d’un match parfaitement maîtrisé. Ce fut le match le plus difficile que les Bleues ont eu à jouer dans la compétition. Cathy Melain est la meilleur joueuse de la rencontre avec 17 points et surtout de nombreux paniers décisifs. Mais les Bleues se sont surtout imposées en défense et sur le plan mental. Le surnom de cette équipe : “Les battantes”. Un surnom qui leur va à ravir !
Serai-je devenu un webmaster prévisible ? Moins de 24 heures après le titre des filles, je recevais deux messages de deux personnes différentes qui me reprochaient gentiment de ne pas avoir dit un mot sur cette victoire évènementielle… alors que le coup de cœur était en phase de maturation. Je l’ai différé car si je l’avais écrit dans la foulée, quelques larmes auraient pu tomber sur le clavier !
Non, je n’ai pas été indifférent à cette belle émotion que Yannick, Cathy, Isabelle, Audrey et les autres nous ont offert ce dimanche après-midi. J’ai assisté à la victoire d’une équipe au sens noble du terme, d’un vrai groupe de copines, et c’était génial. Génial pendant le match, parce qu’elles ont été formidables d’abnégation, de combativité, de solidarité, bref, de toutes ces valeurs qui font les winners (et les winneuses !). Génial après le match aussi, parce que la joie exprimée et l’émotion suscitée ont été immenses…
«Au Nord, c’était les Corons…»
Bon d’accord, “Les Corons” de Bachelet comme hymne d’équipe, c’est moyen… Mais j’ai adoré voir ces filles aller au bout de leur délire, et se mettre à chanter et danser en plein milieu de la salle, devant les spectateurs et les téléspectateurs, comme si elles étaient rien qu’entre elles… Elles ont décidément tout pour plaire. Pour citer mon collègue et non moins ami Philippe :
Les filles ont enthousiasmé la France du basket, et d’ailleurs aussi. Elles sont belles, intelligentes, modestes et elles gagnent (Yannick, je t’aime !), pas comme les garçons !…
Yannick, c’est Yannick Souvré évidemment, à la fois capitaine, âme, cerveau, cœur et poumon de cette équipe… Un petit bout de femme aussi simple et nature qu’il est possible de l’être, un accent du sud-ouest craquant et une gentillesse adorable à l’interview, une énergie extraordinaire et un vrai tempérament de gagneuse sur un terrain. Quand elle a pleuré dans les bras de son coach, j’ai versé ma p’tite larme dans mon coin…
Merci Yannick, merci les filles… je vous aime !
Edit : ci-dessous une vidéo de l’épopée intitulée « Douze filles en or », mise en ligne par la FFBB.