Alors que la France du football célèbre le retour chez les Bleus de son Zizou national à l’occasion d’un match amical contre la Côte d’Ivoire, voici une petite histoire attrapée sur le net…
Rien de tel que le sport pour résoudre une crise diplomatique sur fond de guerre civile ?
Un soir d’août 2005, devant une maison reculée au fond d’une campagne profonde dans un pays non identifié, deux voitures noires s’arrêtent successivement et déposent chacune une petite silhouette. A l’intérieur de la maison, on entend les voix des deux personnages (ici, caméra subjective par la fenêtre du salon) :
«- Jacques, je te dis que c’est la solution à nos problèmes. Un match de foot et les choses s’arrangent. C’est très sain, comme attitude…
– Mais Gbag’, tu sais bien que les français ne m’ont pas à la bonne, en ce moment… Pfff, ils vont encore dire que je cherche à plaire… et puis cette équipe, elle ne rassemble pas comme en 98, tu vois…
– Eh bien rappelle-les !!
– Qui ??
– Ceux de 98, pardi !!
– Zizou ne voudra jamais, il a dit qu’il arrêtait. C’est un gars qui n’a qu’une parole…
– S’il est intègre, il oeuvrera pour son pays, moi je dis…»
2 jours plus tard, dans un bureau de l’Elysée :
«Allo, Zinédine ? oui, c’est Jacques. Dis moi, tu serais libre, le 17 ? Non, non, août, 17 août…. Oui, parce que voila, je t’explique : la nation a besoin de toi et les relations internationales aussi (…)»
Mercredi 17 août, à 20h50, dans le petit salon privé de l’Elysée :
«- Allez Zizouuuuuuu ! Allez Zizouuuuuu, Allez, Allez Alleeeeeez !…
– Jaaaacques ! tu as encore renversé de la bière sur le tapis !!! Fais gaffe, bon sang !
– Oui mimine… Oui. Je fais gaffe. Domi, passe moi une canette, steuplé…
– Oui Jacques.
– Tu vois Domi, je t’avais dit que c’était la solution. Je sens que le problème ivoirien se résout.
– Oui Jacques.
– C’est ce que j’ai dit à Domi, enfin, l’autre Domi, je veux dire. Tu vas voir. Zizou rassemble.
– Oui Jacques.
– Le moral du peuple va remonter, tu vas voir.
– Oui Jacques.
– Moi ça va déjà mieux, d’ailleurs.»