Il a commencé pour moi bien avant la date du 15 mars, à Noël en fait, lorsque j’ai reçu simultanément un “kit Benabar” comprenant son dernier album (Reprise des Négociations)… et ma place de concert.
Touché par la sensibilité et l’humour de ce personnage de clown tragi-comique, j’ai plongé dans ce troisième opus avec un immense plaisir, en alternant avec des écoutes aléatoires des albums précédents ses deux premiers opus : j’ai toujours aimé me replonger dans l’œuvre complète d’un artiste avant de le voir sur scène. Avant, pendant, après le concert… certaines chansons nous interpellent à des moments différents.
Avant le concert, et depuis la première écoute, c’est la chanson “Majorette” qui était pour moi le titre-phare du répertoire de Benabar. Un texte inspiré sur des amours déçus, une alternance de rythmes, une montée en puissance qui explose au son des cuivres…
Et puis, après le concert, j’ai encore écouté Benabar, pour prolonger le plaisir de l’instant. Une semaine plus tard, mon baladeur sur les oreilles dans le train, je redécouvre intégralement les chansons du dernier album, paroles et musique. En les associant inévitablement à mes souvenirs du concert…
Un sourire tendre et tragique pour “Le fou rire”, une envie de danser qui passe sur “Maritie et Gilbert Carpentier”, et puis l’émotion réelle ressentie après coup pour un titre plus intime, plus engagé :“Qu’est ce que tu voulais que je lui dise ?”, que j’écouterai trois ou quatre fois d’affilée pour mieux me rappeler du silence qui l’accompagnait pendant le concert…
Très content de voir ton trackback. Je suis toujours étonné de savoir comment on arrive sur mon blog. Les mystères de la toile…
Ravi aussi de voir que tu aimes le Petit Prince, personnage qui compte beaucoup dans ma vie pour diverses raisons.
J’ai découvert Benabar au Zenith de Rouen. J’avais déjà écouté l’artiste d’une oreille distraite. Je l’ai vraiment découvert, un show man comme on en a peu en France. Atypique pour sa génération, un style “hors milieu”, ça change du rap et autre techno.
Et le live a un petit plus que l’on ne peut avoir chez soi derrière sa TV 16/9 et son dolby stéréo.
Décidément, BENABAR a un truc.