Je viens de terminer la lecture de Harry Potter and the half-blood prince, le sixième et avant-dernier épisode des aventures du jeune sorcier né dans l’imaginaire de JK Rowling, dont la traduction française (Harry Potter et le prince de sang mêlé) ne sera disponible qu’à partir du 1er octobre. Véritable phénomène littéraire mondial, événement médiatique et marketing, la sortie de chaque nouveau tome s’accompagne toujours d’une hystérie collective qui dépasse depuis longtemps son auteur. De mon point de vue de lecteur assidû, un nouvel Harry Potter c’est d’abord du bonheur… et je ne parle pas du bonheur niais des mauvais contes de fées !
Je me suis vraiment régalé, porté d’abord par l’impatience et la jubilation tout au long de ce nouvel opus, puis bouleversé au final par l’épilogue (oui, bouleversé ! J’ai très mal dormi la nuit après avoir refermé le bouquin. Mais je n’en dis pas plus !!).
Bien plus qu’une simple histoire de magie, d’amitié et d’aventure pour enfants, la saga Harry Potter s’étoffe au fil des tomes, gagne en intensité et en suspense ce qu’elle perd en innocence, donne de la consistance et de l’épaisseur à ses personnages… J’y retrouve certaines références, inspirations et analogies empruntées à d’autres monuments de la littérature et du cinéma tels que Star Wars ou Le Seigneur des Anneaux. Rien que ça.
Alors, je me dis que c’est plutôt une bonne chose que les aventures du petit sorcier permettent aux prisonniers de Guantanamo de “s’évader” un peu, en attendant qu’on les traite là-bas dans le respect des conventions internationales … Et puis, il faut bien qu’ils sortent la tête du Coran de temps en temps !
Par contre, il ne faudra pas oublier de rappeler à George W. Bush qu’il n’est pas ministre de la magie, qu’Oussama Ben Laden n’est pas Lord Voldemort, que Guantanamo n’est pas la prison d’Azkaban, et que les détenus ne sont pas des mangemorts !