On devrait lire Le Monde économie plus souvent. En ce qui me concerne, j’avoue que je ne le lis pas… mais je me tiens au courant ! Le Monde Magazine du 9 avril revient sur un article publié à la suite des résultats des élections cantonales. Pour mémoire :
- seulement 13,8% des élus aux cantonales sont des femmes ;
- sur 101 départements, 5 seulement sont dirigés par des femmes ;
- avec 19 % de députées, la France se trouve au 69e rang sur les 188 pays classés par l’Union interparlementaire, loin derrière la Suède (45 % de députées)…
Autant dire que pour la parité, on repassera. “Cette situation constitue un déni de l’égalité politique entre les hommes et les femmes. Mais a-t-elle des conséquences sur les décisions publiques ?” se demande le chercheur Thibault Gajdos, à partir de l’analyse en détail des votes des Suisses pour 197 des 202 référendums qui se sont déroulés entre 1981 et 2003.
Les femmes tendent à soutenir davantage les politiques environnementales, les mesures de protection sociale et les dépenses de santé publique que les hommes. Inversement, elles sont moins favorables aux dépenses militaires et aux subventions agricoles. Ainsi, par exemple, les femmes sont 5 % de moins que les hommes à souhaiter un recul de l’âge de la retraite, mais 14 % de plus à soutenir les politiques en faveur des handicapés. (…)
La parité est donc susceptible de modifier en profondeur les orientations de l’action publique. Cela ne donne que plus de force à l’exigence d’égalité entre hommes et femmes. Un idéal inaccessible ? Les taux de députées françaises au Parlement européen (44,5 %) et de conseillères régionales (48 %) montrent qu’il n’en est rien.
Comme dit le proverbe, c’est exactement ça : Yaka. Yaka, c’est le frère de Fokon, de la famille des Fodrékeu, issue du mariage des Sadoi avec les Yssufideu (qui sont exclus du clan des Taka).