Jusqu’ici, les Açores n’étaient pour moi qu’un vague phénomène météo synonyme de beau temps, de dissipation des nuages et de réchauffement… Et voilà que je reçois une carte postale de Ponta Delgada, qui procure les mêmes effets sur ma météo intérieure !
Mon amour transatlantique, partie de Floride à la mi-mai pour deux mois en expédition scientifique, se paie une pause au milieu des cratères açoriens à base de fromage et de porto avant de reprendre la mer en direction de l’Islande.
En pensant à elle – et à ses aventures océanographiques, j’me dis de temps en temps que j’aime bien “voguer”, moi aussi…
… J’me dis que j’aimerais bien
Me les prendre là
Mes petits pieds marins
Et mon coeur fou d’joieJ’me dis que j’voudrais bien
Ne jamais rev’nir
Voguer jusqu’à la finJ’vis d’eau fraîche et de criques
Je connais le bonheur
J’ai quelqu’un d’magnifique
A la barre de mon coeurHeureusement, j’ai plongé
J’me suis pris sa fraîcheur
En pleine gueule et ça y est
Je n’veux plus être ailleursPuisque j’connais le ciel
Vu du fond d’ses bras
Puisque la vie n’est belle
Que depuis ce voyage-làJ’me dis que j’voudrais bien
Ne jamais rev’nir
Voguer jusqu’à la fin
Voguer puis mourir…
(Lynda Lemay – Voguer)